Codes de MAMANS

LES MESSAGES DE MAMANS SUR FACEBOOK:

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by HOLLY 

Merci à Remy et Nicho pour les corrections. 
Merci à la pisciculture de féministes pour les conseilles 

Commentaires

  1. Je vais apporter un témoignage nuancé, quoi que pas forcément contradictoire: en tant que mère de trois enfants (3!) et ayant un entourage féminin très majoritairement "No kid", j'ai fortement l'habitude de la culpabilisation inverse. Les raisons d'être "nullipare" sont en effet nombreuses et certains arguments me touchent particulièrement, surtout l'idée qui consiste à considérer qu'on est déjà suffisamment nombreux, et que cette reproduction effrénée du genre humain va conduire la planète entière à sa perte. En plus quand tu as des enfants, tu as beau avoir des tas de super principes éthiques et anticapitaliste, tu te retrouves assez rapidement confronté à faire au moins quelques concessions (aussitôt suivit d'une nouvelle culpabilisation). Bref tout un tas de choses déjà évoqué dans le livre "no kid" qu'il est inutile de développer ici. Mais donc quand vous êtes mère dans un entourage qui souligne régulièrement tout cela, et bien vous êtes l'horrible personne qui avez osé commettre des enfants. Crime commis avec récidive, qui plus est, trois fois, ce qui constitue un abus même aux yeux de personnes "no no kid". Vous devenez alors une espèce de reproductrice trop stupide pour chercherà s'accomplir autrement qu'en semant son patrimoine génétique au quatre vents. On m'a ainsi dit "Ah! Ben quand on ne sait pas créer, on procrée". Merci trop sympa.
    Je ne reviendrai pas non plus sur les difficultés d'être parent dans un monde soi-disant dévoué à la famille mais en vérité hostile aux moins de 10 ans, particulièrement si vous osez les trimballer dans un quelconque transport en commun (ceci est particulièrement vrai en France et moins présent dans d'autres pays), et n'importe où si l'enfant en question est triste, fatigué, ou énervé (calme ton gosse, manante, mais sans nous sortir un nichon pour l'allaiter, vil catin!). Je ne m'étendrait pas d'avantage sur les joies de la parentalité et son lot de lego enfoncé dans le pied et de vomi sur les murs (et vice-versa).
    Tout ça pour dire que ces messages sur les réseaux sociaux sont souvent d'un cis-sexisme atroce (mention spéciale au "tu n'es plus une femme, tu es une mère"= tu n'es plus un individu, tu es une fonction reproductrice!), mais puis-je suggérer l'idée que certains de ces horribles machins sont envoyés par des mères en PLS qui tente d'appliquer ici la méthode Coué (à défaut d'avoir réussi la méthode ogino, ah ah ah.)
    PS: Je précise que je n'ai jamais partagé ce genre de chose

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire très intéressent! J'espère un jour pouvoir faire une note également sur cette aspect là de la maternité. Je vous souhaite beaucoup de courage alors. Encore merci pour votre témoigne. Merci de n'avoir jamais poster ce genre de message cis-sexiste <3

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    2. Maman d'un enfant, je suis également très concernée par notre environnement et je trouve complètement normal que certaines femmes n'en veulent pas! Ca ne devrait même pas être un sujet en fait!
      Je suis également complètement d'accord avec tout ce que tu dis, je n'aurais pas fait mieux! Effectivement on incite à procréer et d'un autre côté les enfants en bas âge sont personna non grata (comme si on passait de la naissance à l'adolescence sans les passages obligés du style apprendre à se comporter en société...). Et la réflexion du "on est déjà trop nombreux" ou "tu sais pas t'accomplir autrement", je n'y ai pas eu droit directement mais j'ai déjà eu droit au discours...
      Bref! Je pense que la pression sur les femmes, peut importe de quel côté on se positionne et peut importe le sujet est vraiment effroyable!

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    3. Je ne peux que valider les deux personnes au dessus de moi. La société bien que pro-enfants, en tolère pas du tout les enfants en bas ages ils devraient se comporter directement comme de parfait petits adultes depuis la naissance et toi en temps que maman tu n'as plus de droit d’avoir une vie ou des envies à toi, tu deviens un système reproducteur prié de rester chez soi avec tes enfants pour t'en occuper et si tu oses avoir l'envie de sortir tu es priée d'avoir quelqu'un pour s'en occuper mais surtout pas de les trimbaler avec toi.

      Ceci dit outres blesser les femmes qui ne peuvent ou ne désirent pas avoir d'enfants, ces publications blessent également toutes celles pour qui la maternité n'a pas été un choix et celles pour qui c'est un regret (mais chuuut faut pas le dire t'as pas le droit de regretter d'être mère) parce que, bien que certaines puissent le vivre correctement, d'autres le vivent mal, dépriment et peuvent aller jusqu'à considérer que les enfants leur ont voler une partie de leur vie. Ces images agissent comme le clou qu'on enfonce avec un splendide "regarde comme tu devrais être heureuse, comment oses tu te plaindre/ne pas aimer de ton sort!"

      J'ai l'impression que ces publications blessent/stigmatisent toutes les femmes qui ne sont spécifiquement dans la mouvance "je veux perdre mon identité propre et devenir la-maman-de-machin" parce que peut importe si on a enfanté ou pas c'est dur de se retrouver dans quelque chose d'aussi fermer comme vision de la femme et je reconnais très volontiers que dans une société qui est très "être un utérus sur pattes c'est ton avenir" celles qui n'ont pas d'enfants ont a priori plus dur que celles qui en ont (je dis a priori puisque cela peut aussi dépendre du cercle social). Dans une société idéale on devrait toute pouvoir faire ce qui nous plait de notre uterus.

      Je terminerai mon propos en jetant une pierre dans la mare, une question que je me pose. Quand j'analyse un peu qui publie ce genre de crasses dans mes contacts, je me pose la question de savoir si cela ne se veut pas comme une sorte de litanie martelante et rassurante pour se prouver qu'elles existent et valent quelque chose plutôt que de sombrer.

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  2. Très belle note.
    Perso je parle jamais de ça au femme, pour moi ce ne sont pas mes oignons donc j'ai pas à dire sur le fit d'être mère ou pas

    Juste pour l'instant jdr, mais dans Bloodlust, on peut jouer les elfes qui est un peuple disparaissant (ou disparu selon la période), car vivant éternellement (mais pas immortel), l'enfantement et la maternité sont méprisé ( et entre autre les orques arrivent, ils dépérissent pas tout seul non plus).

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    1. haaaa c'est super intéressant, je ne savais pas, merci beaucoup pour l'info! <3

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  3. Et sinon, quand on aime les yaourts, est-ce qu'on a le droit de le dire sur Facebook ou bien c'est une agression pour les gens qui n'ont rien à manger et ceux qui sont allergiques au lactose ?

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    1. Et sinon, tu as lu l'article en entier ? :3

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    2. Ici il n'est pas question d'aimer ou pas les yaourt. Ni d'aimer ou pas ses enfants. Je parles comme tu aura pu le voir de messages sexiste/cis-sexiste (très rarement ces messages utilise le terme "parents"). Et comme je l'ai dit dans ma note, je n'oblige personne à rien. Je montre juste que ces messages sont oppressant pour les personnes: TRANS, INFERTILE, NOKIDS, qui ont fait des dépressions post-partum, les personnes qui ont avorté, qui n'ont pas souhaité leurs enfants, pas mal d'hommes. Ça fait beaucoup de monde. Et la question d'avoir des enfants ou non dans notre société a hélas une place primordiale qu'on le veuille ou non. Beaucoup plus que le yaourt. Je te souhaite tout de même beaucoup d'amour à toi et ton yaourt <3 des bisous

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    3. Il y a une différence entre dire qu'on aime les yaourt et dire que les gens qui ne les aime pas sont des cons, que manger des yaourt rend les gens meilleurs, que quand tu n'en mangeais pas tu n'existais pas, que le temps passé sans yaourt est du temps perdu, que la vrai place des femmes est derrière un pot de yaourt, etc...

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  4. rahhh en tant qu'infertile, ces messages facebook me gavent et me font ressentir cette pression. Sur les conseils d'une amie, j'ai décidé de me désabonner des personnes qui postait ça, pour reprendre en main mon mur et ne plus être inondée (bon comme je suis aussi en deuil de mon chat, compagnon qui m'a suivi partout pendant 17 ans, je vire aussi les posteurs compulsifs de chat, je ne vais plus voir grand monde très bient^pt- Tout ça pour dire que c'est nous qui faisons notre mur, reprenons le pouvoir dessus en déselectionnant les contenus que nous ne voulont plus y voir

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  5. Moi je suis un garçon (trans), et je veux vraiment des enfants. Mais j'ai tellement galérer à me faire accepter comme étant un homme dans mon travail, mon entourage, comment pourrais-je demander un congé ''maternité''? Ou comment réagirais mon entourage qui me connaît comme un homme cis? Sans compter cette idée que grossesse = féminité qui risque de me provoquer de grosse dysphorie à un moment où il ne faudra surtout pas. Personne ne parle d'homme enceint, ou sous le ton d'une vaste blague. Légalement, on ne sera même pas obligé de me donner un congé ou de m'accepter en ''maternité''. Les messages facebook dont vous parlez, dés que j'en vois un, ça me rappelle à quel point je ne pourrais pas en avoir, alors que techniquement je le pourrais, mais parce que rien dans la société actuelle, ne me permet de le faire. Merci beaucoup d'avoir intégré les personnes trans et non binaire à cette BD

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    1. Je suis très content que ça t'ai fait du bien! J'en parlerai plus dans une autre note de la question des personne trans et de la maternité. Je te souhaite beaucoup de courage et de bonheur pour la suite!!! :D

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    2. Je me permets de te répondre. J'espère que tu arriveras à compiler ton projet avec ta vie. Sincèrement. Je pense beaucoup aux personnes NB et trans qui ont un désir de parentalité assez fort mais qui se retrouve contraint d'y renoncer.

      (TW transphobie)
      Je pense notamment au fait qu'en France, il me semble du moins, pour être reconnu selon son genre, s'il n'est pas assigné à la naissance, il faut absolument se faire opérer (et donc stériliser). Quand j'ai appris ça, j'ai trouvé ça ouf de violence.
      Je n'ose même pas parler d'un suivi médical non oppressif sur le sujet.

      Alors p-e ne te trouves-tu pas en France et que la loi n'est pas la même. En tout cas, je suis triste de toute cette violence que tu vis déjà sur le sujet.

      <3 sur toi :)

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  6. En tant que mère ces messages me gavent aussi, à un point inimaginable.
    J'ai 2 enfants, que j'aime terriblement, mais en vilaine fille que je suis, j'ai détesté mes grossesses (pourtant parfaites et idéales médicalement parlant), mais l'état "enceinte" m'a déplu au plus haut point.
    J'ai détesté aussi rejoindre le groupe des "mères" et me prendre dans la gueule ces petits messages , et je ne me gène jamais pour répondre que NON, la naissance de mes enfants n'a pas été le plus beau jour de ma vie, j'ai expulsé 3kg de bébé par mon vagin, ça a fait mal, ça a même été un des pires jour de ma vie. Par contre ma RENCONTRE avec mes enfants est UN des plus beau jours de ma vie (oui, tout est dans la nuance mais j'estime que c'est important) , mais j'espère quand même en vivre plein d'autres chouettes aussi, et pas forcément qui nécessitent d'expulser quelque chose par mon vagin une fois encore, ya quand même des façon plus facile de se faire plaisir XD !

    Ensuite, je voudrais aussi attirer l'attention sur l'énorme poids que ce genre de connerie font peser sur les épaules de nos pauvres fille. Mon ainée à 7 ans , elle avait 5 ans 1/2 à la naissance de son petit frère et a bien prit dans la tronche toutes les remarques sympathiques des adultes "tu vas pouvoir jouer à la poupée avec un vrai bébé" , "tu vas pouvoir aider Maman à s'en occuper" , "tu va devenir une vraie petite Maman", "toi aussi plus tard tu auras des bébés" etc... et j'ai eu droit un soir à une grosse crise de larmes car la petite ne voulait pas de bébé plus tard , mais croyait qu'elle n' avait pas le choix...
    Nous avons pu la rassurer avec son père et lui assurer qu'elle seule décidait, et que même sans enfant sa vie serait belle, accomplie et tout autant passionnante (voir plus...) que celle d'une femme avec enfant, que l'important c'était de choisir ELLE, et personne d'autre, pas pour faire plaisir , ou pour faire comme tout le monde etc...

    Je rajoute aussi que la vie avec des jeunes enfants est un calvaire, habitant en région parisienne ,éloignée de toute famille proche et sans personne pour garder les enfants, la pénurie de place en crèche et les tarifs de garde chez une assistante maternelle me contraignent à rester chez moi m'occuper de mon petit dernier . Et j'ai beau l'aimer, les journées entières passées à ne pas voir ou parler a un seul être humain adulte sont longue et chiantes.
    On sous estime trop souvent la détresse des mères isolées qui ne se satisfont pas seulement du bonheur ultime de leur maternité (j'ai même plus le temps de jouer à pokémon, si c'est pas le désespoir ultime ça, je sais pas ce qu'il vous faut !).

    Donc merci pour cet article qui trouve echo en moi, malgré mes deux petits lardons !

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  7. Y'a tellement de profil de parents différents que ces phrases me foutent hors de moi. J'ai principalement une maman qui les mets, et je sais pour quelles raisons (ce qui ne justifie rien mais ça rejoint le commentaire parlant de méthode Coué).

    Maintenant je suis actuellement enceinte après 2 ans à galérer pour tomber enceinte. J'vais pas refaire mon parcours mais dans le genre j'ai plutôt du bol. Maintenant, lire ces phrases me gavent tellement. Déjà car elles m'ont blessées, ensuite parce que franchement, ma grossesse je la vis pas comme la chose la plus ouf du monde...

    Pour ce qui est du statut de mère, dans ma famille, ça ira, je m'en fais pas trop, par contre la famille de mon conjoint est assez ancrée dans les stéréotypes (d'ailleurs ça fait souffrir un peu ce dernier, que je trouve être le vilain petit canard de sa famille en fait (sensibilisé au féminisme, au racisme etc - oui oui ça en fait un vilain petit canard dans sa famille).

    On a encore quelques mois à patienter avant d'avoir le bébé dans les bras, mais je sais déjà qu'il vivra une paternité hors code. Déjà ça commence pendant la grossesse avec son désir de venir au plus de cours de préparation possible, son impatience à cuisiner des petits pots (c'est lui le cuistot). La dernière fois que sa filleule est venue (à peine 2 ans), il a rempli le placard de gâteaux fait maison juste pour elle (bon elle en a mangé un, et le reste c'était pour les adultes hahaha). Je ne vois pas ça comme exceptionnel à mon niveau, mais la réaction des gens est éloquente sur le sujet. Pareil pour les soins bébé : il veut donner le biberon absolument pour créer un lien fort dès le début.
    Tout ça lui est nié par ses phrases. Je ne vois aucune phrase sur une paternité (devrais-je dire une parentalité) de proximité avec l'enfant qui concernerait les hommes (trans/cis/nb). L'idée est de rester enfermé dans des stéréotypes millénaires sans remettre en question notre propre place dans la société ? C'est dommage.

    Oui je suis enceinte et je vais devenir mère. Mais le premier qui ne me définira que par ce rôle, bah je le plains. Et on essaie déjà de protéger le bébé des stéréotypes de genre en ne donnant pas le sexe du bébé avant la naissance. Le plus hallucinant c'est que ça a gêné quelques personnes pour les cadeaux "bah on va lui offrir quoi"... euuuuuuh...

    Bref. Mon commentaire est franchement décousu. Je pourrais encore tenir le clavier un moment sur le sujet. Désolée pour le bordel, et je souhaite bon courage à tout le monde car le sujet est loin d'être une sinécure au vue de la société cissexiste qu'on se paie.

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  8. "Si tu attends trop, ils seront handicapés et moches." J'ai 29 ans, ma mère est médecin.

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    1. (Donc je viens de remarquer que mon commentaire n'est pas clair, mais je n'arrive pas à le modifier. C'est ma mère qui est médecin qui m'a fait ce commentaire de merde. )

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  9. Article extrêmement intéressant, et je vous en remercie ! J'en peux plus de ces images "t'es plus une femme, t'es une mère", on croirait presque une dictature...

    J'ai fait mes études dans le milieu paramédical, et je vais amener à m'occuper de femmes enceintes. J'ai donc eu des cours d'obstétrique, de gynécologie, et de pratique sur femme enceinte. Ces cours étaient donnés pour la plupart par une médecin à la retraite. Et à chaque cours qu'elle nous faisait, elle nous répétait "allez les filles, il faut faire des bébés maintenant ! Il y a une fille intelligente dans votre classe qui est enceinte (à 23 ans), vous devriez toutes suivre l'exemple !" et elle enchaînait : "moi j'ai toujours poussé mes patient(e)s à avoir des enfants ! Il n'y a rien de plus beau que les enfants ! Ceux qui n'en veulent pas, j'arrive à les convaincre du contraire et j'en suis fière !". Mais... Quelle vision a-t-elle de son métier exactement ?! Ces réflexions m'ont toujours profondément choqué ! En tant que professionnelle de la santé, je pensais être là pour accepter les gens tels qu'ils sont et les soigner tels qu'ils sont, même si je ne partage pas leurs avis sur certaines choses; on n'est pas là pour partager des avis, on est là pour soigner, sacré screugneugneu !! Si mes patientes ne veulent pas d'enfants, c'est leur choix et je me dois de le respecter, je n'ai pas à intervenir là-dedans !

    Après, un autre problème m'est venu en tête : quid des mamans adoptives qui ne sont pas considérées par certaines folles comme de vraies mères parce qu'elles n'ont pas accouché ?.. Je l'ai lu plusieurs fois, je l'ai même entendu un jour dans le bus "ah mais elle, elle a adopté sa fille pfff c'est pas une maman, elle y connaît rien, elle a pas été enceinte et elle a pas accouché !". . . What else ?

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    1. Merci beaucoup pour ce témoignage, en effet je trouve ça incroyable aussi les critiques faites aux parents adoptants. :0

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  10. Merci Laura pour ton message sur l'adoption. Nous sommes en pleine démarche avec mon mari ... Et, je vois bien que le regard des autres est très différent quand on parle de parents adoptants. C'est blessant ...

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  11. Je trouve que les présentations des candidats dans des émissions telles que Koh-lanta sont plutôt éloquentes. Tous se définissent par rapport au fait qu'ils ont des enfants ou non. Je n'en finis pas de m'énerver sur mon canapé...

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  12. Article excellent, et en tant que maman d'un unique garçon conçu après 10 ans de vie commune (Enfin, c'est pas trop tôt, maintenant qu'il est là tu vas pouvoir mettre en route le deuxième, regarde ta sœur elle à 3 ans de moins que toi mais elle en est déjà à son troisième, elle...), je ne peut qu'approuver le côté toxique de ces petites phrases...

    Par contre, je suggère d'aller plus loin dans le côté toxique que peuvent avoir certains des arguments des "no kids". En effet, j'ai déjà vu plusieurs fois mis en avant l'argument qu'on était déjà bien assez nombreux sur la planète, et c'est une raison qui en vaut une autre.

    Seulement je l'ai déjà vu mis en avant à de nombreuses reprises par des femmes (ou des hommes vantant les femmes qui faisaient ce choix-là), qui justifiaient leur décision en avançant qu'ainsi sacrifier leur raison d'être et leur essence-même pour le bien de l'humanité était une cause noble et moralement supérieure. Du coup, on a un message assez pernicieux qui s'inscrit en filigrane : "mesdames, la seule raison valable que vous ayez de ne pas vous accomplir en devenant mères, c'est parce que vous êtes déjà des "mamans" pour le monde actuel"

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  13. Merci pour cette note !
    Personnellement la phrase qui me donne envie de frapper c'est quand on me dit à moi "Ton horloge biologique tourne, tu voudras forcément des enfants au bout d'un moment" et surtout pas au voisin qui a 5 piges de plus...

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